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Financements

L'UE n'a pas atteint le niveau d'aide au développement qu'elle s'était fixée: un mauvais départ pour les ambitions de l'Agenda 2030.

Malgré les promesses répétées, l'UE dans son ensemble n'a pas tenu ses engagements de consacrer 0.7% du PNB à l'aide au développement. Plus inquiétant encore, CONCORD constate une forte tendance parmi les états membres d'utiliser des budgets destinés au développement à des actions en Europe liées à l'accueil des réfugiés et migrants.

Le 10ème rapport Aidwatch "Looking to the future don't forget the past - l'aide après 2015" est disponible depuis le 24 novembre 2015. Il établit que:

  • En tant que groupe, l'UE se situe bien en dessous de sa cible, n'ayant dépensé que 0.42% du PNB en aide, avec seulement 4 des 28 états membres atteignant les 0.7% (le Luxembourg, la Suède, le Danemark et le Royaume Uni ;
  • Les budgets de la coopération sont de plus en plus souvent utilisés pour couvrir les coûts liés aux réfugiés et migrants. Le Luxembourg, la Pologne et la Bulgarie ont décidé de ne pas rapporter les coûts liés aux réfugiés en tant qu'ODA. Ce n'est pas le cas de nombreux autres états membres.
  • L'aide européenne est encore perçue comme un outil pour pousser aux changements politiques ou à la libéralisation des pays pertenaires. Un grande partie de l'aide reste liées ou est fournie avec un agenda politique "suggéré";
  • Les engagements en termes d'aide au développement de la part des états membres risquent également d'être "greenwashed" afin de rencontrer les promesses de financements de problèmes liés au climat aux nations les plus pauvres. Ces engagements pourraient être relabelisés en tant qu'aide aux changements climatiques. De même, les coûts croissants du changement climatique ne devrait pas remplacer les priorités du développement.

Pour accéder au rapport AidWatch_2015.pdf
Pour accéder au communiqué de presse de Concord: http://bit.ly/1N5qbu5

Forte baisse de l’aide belge au développement en 2017

  1. Créé par Maria Isabel ANSION
  2. Le 10/04/2018
  3. Dans
Ce lundi 9 avril, l’OCDE a publié son rapport sur les chiffres de l’aide publique au développement

Principal constat : l’aide stagne entre 2016 et 2017 au niveau mondial, tandis que l’aide belge chute de 8,2% pour atteindre 0,45% du RNB.

Retrouvez toute l'analyse sur le site du CNCD-11.11.11.

Peut-on faire mieux avec moins ? Dans son rapport 2016, le CNCD-11.11.11 déplore la forte baisse de l’aide belge en 2015.

Le CNCD-11.11.11 a communiqué sur les résultats de son analyse de l'aide au développement en 2015.

L'aide a diminué de 6,7 % entre 2014 et 2015, passant ainsi de 0,46 à 0,42 % du Revenu national brut (RNB) – bien loin des 0,7 % que la Belgique et l’Union européenne s’étaient engagées à atteindre en 2015. Au total, les coupes cumulées entre 2011 et 2019 dépasseront les 2 milliards d’euros, faisant de l’aide la principale variable d’ajustement budgétaire du gouvernement belge.

Autre fait marquant : la Belgique est devenue le premier pays destinataire de sa propre aide. En effet, les frais d’accueil des réfugiés, qui peuvent être comptabilisés en aide au développement selon les règles de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), représentent 12 % de l’aide belge en 2015 – soit 206 millions d’euros, un montant nettement supérieur à la totalité des dépenses réalisées par la Coopération technique belge (CTB) dans l’ensemble des pays partenaires (148 millions EUR).

Les pages du rapport détaillent :

  • Le contexte international
  • La quantité de l'aide
  • La qualité de l'aide
  • La cohérence des politiques
  • Les perspectives d'un demi-siècle d'aide au développement
  • Les recommandations du CNCD-11.11.11

Un "bulletin" résume les points (négatifs et positifs) de l'évolution de l'aide au niveau de sa quantité, sa qualité et la cohérence des politiques.

Plus d'infos sur leur communiqué de presse et le rapport sur le site du CNCD-11.11.11.

Etude sur la récolte de fonds en Belgique

  1. Créé par Sylvie GRAFFE
  2. Le 03/02/2015
  3. Dans
Des chercheurs de la Haute Ecole de Gand ont réalisé une large enquête sur la récolte de fonds en Belgique. Le rapport est à présent disponible.

Les chercheuses, Eef Scheerlinck, Ann-Sophie Bouckaert, Joke Persyn, Tine Faseur, Ilja De Coster & Lydwine Huizinga, de la Haute Ecole de Gand ont travaillé ces dernières années à la réalisation de l'étude ci-jointe sur la récolte de fonds par le secteur associatif en Belgique. Cette étude prend donc en compte un secteur plus large que uniquement le secteur ONG-D mais reste pertinent pour les ONG-D dans le cadre de leurs réflexions sur la stratégie à déployer en matière de récolte de fonds.

Problématique à la base de l'étude:

  • Le secteur associatif belge doit faire face à une réduction des subsides de l’état. Le besoin de diversifier les sources de revenus et de faire plus appel aux fonds privés augmente.
  • De nombreuses organisations du secteur associatif (non profit) souffrent des effets de la crise économique.
  • La concurrence entre organisations augmente pour la collecte de fonds privés.
  • La place de la récolte de fonds privés s’accroit.
  • Une approche professionnelle de la récolte de fonds est nécessaire

Objectifs de l’enquête

Cartographier comment les organisations du secteur associatif belge récoltent les fonds auprès des particuliers.

Questions

  • Quelle est la place de la récolte de fonds vers les particuliers actuellement et dans le futur ?
  • Quel est le niveau de professionnalisme de la récolte de fonds vers les particuliers dans la structure et la culture de l’organisation ?
  • Quelle est l’approche stratégique des organisations par rapport à la récolte de fonds vers les particuliers ?
  • Quels sont les points faibles et besoins en récolte de fonds ?

L'étude est disponible en suivant le lien ci-joint:  http://fbo.hogent.be/fbosite/assets/File/Onderzoeksverslag_DEF_OnlineVersie.pdf.

Si vous avez des questions ou suggestions vous pouvez contacter les responsables de cette étude via onderzoek.fondsenwerving@hogent.be.

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