La coopération au développement

Origines et évolutions

La notion de coopération au développement a évolué avec le temps.

A l'origine, le concept de développement est apparu après la deuxième guerre mondiale, lorsque s’achevaient les premiers processus de décolonisation. A cette époque, on considérait que les sociétés traditionnelles étaient en retard par rapport à la civilisation occidentale et qu’elles devaient franchir une série d’étapes afin d’atteindre le progrès. Le développement était vu comme une modernisation dans tous les domaines (économique, politique, social, administratif et même religieux).  C’est ainsi que les Etats occidentaux ont mis en place des organismes officiels d’aide au développement qui avaient pour objectif de concourir à cette « modernisation ». C’est aussi une période où les organisations non gouvernementales à caractère humanitaire et les missions religieuses (actives depuis longtemps) ont intensifié leurs actions pour aider ces populations défavorisées.

Aujourd'hui, on met plus l'accent sur le terme coopération. Les OSC en particulier cherchent principalement à construire des partenariats avec des acteurs locaux pour renforcer les pays du Sud dans des secteurs comme la santé, l'agriculture, l'environnement ou les droits humains. Elle apporte également une aide humanitaire dans des situations de crise.

La coopération au développement en Belgique

La coopération au développement en Belgique est régie par la Loi relative à la coopération au développement du 19 mars 2013 (mise à jour le 16 juin 2016). Elle définit les objectifs de la coopération internationale belge, ses stratégies, les différents types et acteurs de la coopération, et les pays concernés.

Il existe différents types de coopération au développement: bilatérale (d'Etat à Etat), multilatérale (initiatives internationales), indirecte (OSC), et provenant du « 4ème pilier ». Ces types de coopération sont implémentées par différents acteurs.

Si la coopération au développement est vue essentiellement en termes d'actions sur le terrain, elle passe aussi par l'éducation en Belgique. Les OSC sont les principales promotrices de l'éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire. L’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire (dite « ECMS ») a pour but de faciliter une compréhension des enjeux mondiaux et de favoriser l’action citoyenne pour un monde plus juste, durable et solidaire.

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Renforcer les pays du Sud
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Qu'est-ce que la coopération au développement? Comment est-elle organisée en Belgique?
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Pays d'intervention

Les OSC belges dans les pays du Sud

Les OSC belges sont présentes dans de nombreux pays du Sud, particulièrement en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Historiquement, elles ont des liens privilégiés avec les pays d'Afrique francophone, et particulièrement la région des Grands Lacs.

Alors que le Ministère de la coopération au développement a décidé en 2015 de concentrer son action sur 14 pays parmi les "moins avancés" (voir ci-dessous), tous situés en Afrique, les OSC sont autonomes dans le choix de leurs pays d'intervention. C'est pourquoi les OSC belges  continuent à travailler dans les autres pays en développement, et notamment les pays émergents en Afrique, Asie et Amérique Latine. 

Ces pays, où vivent la majorité des personnes les plus pauvres de la planète, se développent à grande vitesse. Mais ce développement ne profite pas à tous. Le soutien des OSC aux paysans, aux travailleurs, aux groupes de femmes, est l’un des moyens les plus efficaces pour y lutter contre les inégalités. Les OSC belges veulent continuer à construire le développement dans ces pays, grâce au travail réalisé avec les partenaires de terrain.

En Belgique

Construire un monde plus juste et durable, cela passe par des interventions dans les pays du Sud, mais aussi par de nombreuses actions en Belgique. De nombreuses OSC concentrent ainsi en Belgique leurs actions de plaidoyer auprès des institutions politiques, de sensibilisation et de formation du grand public, notamment dans les écoles, et de mobilisation citoyenne. Ces activités sont regroupées sous l'appellation d'éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire.

Les Cadres Stratégiques Communs

Dans le cas de 26 pays partenaires (y compris la Belgique), les activités des OSC et AI sont coordonnées au sein de Cadres Stratégiques Communs (CSC). Les CSC permettent de favoriser la concertation et coordination des stratégies entre les acteurs d'un même pays, ainsi que de mettre en place des complémentarités ou synergies effectives entre organisations. Il existe 26 CSC "pays" et 4 CSC thématiques (qui couvrent plusieurs pays). Vous trouverez la liste des 26 pays dans lesquels les OSC travaillent en synergie au sein d'un CSC sur notre page dédiée aux CSC.

Autres pays partenaires

Les pays partenaires de la coopération belge fédérale

  • Bénin
  • Burkina Faso
  • Burundi
  • Congo (Rép. Dém.)
  • Guinée
  • Mali
  • Maroc
  • Mozambique
  • Niger
  • Ouganda
  • Rwanda
  • Sénégal
  • Tanzanie
  • Territoire palestinien

 

Les pays prioritaires du WBI

  • Bénin
  • Burkina Faso
  • Maroc
  • Palestine
  • République démocratique du Congo
  • Rwanda
  • Sénégal
  • Tunisie

 

Liste du CAD

La liste des pays qui peuvent bénéficier de l'aide au développement est établie par le comité d'aide au développement (CAD) de l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques). Cet organisme a pour mission de promouvoir les politiques qui amélioreront le bien-être économique et social partout dans le monde.

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Coopération au développement
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La coopération au développement n'est pas improvisée par les OSC ou les pays. Elle concerne certains pays en particulier.
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Secteurs d'activité

La coopération au développement peut être envisagée sous différents angles, chacun nécessitant des approches spécifiques. Les OSC sont engagées dans de nombreux secteurs allant de l'agriculture à la santé, de la protection de l'environnement à l'économie durable et à la défense des droits humains et de la démocratie.

Les secteurs de la coopération au développement fédérale

La coopération fédérale a défini une liste des secteurs dans lesquels elle est active:

  • Santé et aide d'urgence
  • Enseignement
  • Agriculture et secteur rural
  • Infrastructure
  • Environnement
  • Economie et activités productives
  • Aide d'urgence et réhabilitation
  • Droits humains, sociaux et culturels des groupes les moins favorisés
  • Pacification, prévention des conflits et processus de démocratisation
  • Education à la citoyenneté mondiale et solidaire
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Domaines d'action
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Les acteurs de la coopération

La coopération bilatérale

La coopération bilatérale se fait "d'état à état". Les institutions gouvernementales belges sont les principaux acteurs de la coopération bilatérale en Belgique. Au niveau fédéral, il s'agit principalement de la Direction-Générale Coopération au Développement et Aide Humanitaire (DGD), tandis qu'au niveau fédéré, le WBI, la DIV et Brussels international proposent leurs propres initiatives de développement.

La coopération multilatérale

La coopération multilatérale concerne la contribution de la Belgique aux efforts de solidarité coordonnés par des instances européennes et internationales comme l'ONU, dans le but notamment d'implémenter les Objectifs de développement durable (ODD). Ces institutions sont financées par les pays adhérents et ont leur propre politique de coopération au développement.

La coopération indirecte

Les Organisations de la société civile (OSC) et les acteurs institutionnels (AI) sont les acteurs de la coopération indirecte, agissant de manière indépendante mais reconnus par l'Etat belge. La coopération indirecte fait référence au travail que font les institutions non étatiques avec leurs partenaires du Sud. On l’appelle "indirecte" car l’Etat belge soutient ces actions mais n’est pas l’exécuteur ou décideur.

Le 4ème pilier

Il existe aussi un quatrième niveau dans la coopération au développement. Il est moins connu. Il s’agit d’initiatives citoyennes volontaires qui avec peu de moyens soutiennent des projets dans le Sud et créent des liens Nord/Sud. On retrouve dans cette catégorie les associations paroissiales, les mouvements de jeunes, les associations de quartier, les groupes scolaires ou n’importe quelle autre association de personnes qui à un moment s’intéresse à la problématique Nord/Sud.

Les partenaires du Sud

Enfin, sur le terrain, les pays du Sud mettent en place leurs propres organisations et institutions qui collaborent avec les acteurs belges.

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Des rôles spécifiques pour chacun
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Il existe différents acteurs, certains collaborent au niveau bilatéral, d'autres au niveau multilatéral, d'autres enfin de façon indirecte.
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Institutions gouvernementales belges

Au niveau fédéral

La coopération au développement fait partie des compétences du Ministre Alexander De Croo au niveau fédéral. Une administration et une agence de développement gèrent cette matière au niveau fédéral.

La Direction-Générale Coopération au Développement et Aide Humanitaire (DGD) dépend du Service Public Fédéral Affaires étrangères. C’est elle qui se charge de l’aide bilatérale (à travers des programmes gouvernementaux) et multilatérale de l’Etat fédéral. La DGD reconnaît et cofinance les activités proposées par les acteurs de la coopération indirecte (par exemple les OSC). Outre ces services, la DGD possède aussi des programmes « spéciaux » pour des situations d’urgence (Aide d’urgence, réhabilitation et aide alimentaire) ainsi qu’un programme Fonds Belge de Survie, un programme de Consolidation de la société et des programmes de sensibilisation de la population belge. La DGD fait le suivi des programmes bilatéraux et multilatéraux mais ne les exécute pas elle-même. Elle fait appel pour cela à Enabel. La DGD fait aussi le suivi du cofinancement donné aux acteurs de la coopération indirecte mais l’initiative et l’exécution restent du côté de ces acteurs.

Enabel est l'Agence belge de développement chargée de l’exécution de coopération au développement bilatérale belge. C’est une société anonyme de droit public à finalité sociale dont les relations avec l’Etat fédéral sont définies dans un contrat de gestion. Enabel met en oeuvre et fait le suivi des programmes conçus par la DGD ; mais aussi des programmes appartenant à d’autres institutions (par exemple : UE).

Concrètement cela veut dire que Enabel a un bureau de représentation dans les pays de l’aide gouvernementale ainsi que des coopérants pour mettre en oeuvre ces programmes.

C’est aussi Enabel qui gère :

Au niveau communautaire et régional

Les ministres des relations extérieures au niveau fédéré sont : Rudy Demotte pour la fédération Wallonie Bruxelles, Geert Bourgeois pour le gouvernement flamand, Guy Vanhengel pour la région bruxelloise (compétence déléguée à la secrétaire d'Etat Bianca Debaets).

Wallonie Bruxelles International est une administration publique chargée des relations internationales Wallonie-Bruxelles. Elle est l’instrument de la politique internationale menée par la Communauté française de Belgique la Région wallonne et la Commisssion communautaire française (COCOF) de la Région de Bruxelles-Capitale.

Le Departement internationaal Vlaanderen (DIV) est le département chargé des relations internationales et notamment la coopération au développement au sein du gouvernement flamand.

Brussels international a été créée afin de développer une politique étrangère cohérente au sein de la Région de Bruxelles-Capitale. Au sein de Bruxelles Coordination Régionale, elle exerce un rôle de coordination des relations et de la représentation de la Région dans le monde.

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DGD, WBI, Enabel...
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Il existe plusieurs types d'acteurs officiels pour la coopération au développement en Belgique, certains sont fédéraux, d'autres régionaux.
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Au niveau international

Institutions internationales

La coopération au développement et le travail de solidarité internationale de la Belgique se déploient aussi à un niveau plus multilatéral, qui dépasse les seuls accords de coopération bilatérale avec un pays donné. Ainsi, au niveau de la coopération officielle, la Belgique contribue de manière substantielle à des nombreuses agences et à plusieurs organismes des Nations-Unies, en particulier la Banque Mondiale, le FMI, le programme ONUSIDA, l’OIT, l’OIM, etc. Ces contributions sont généralement d’ordre budgétaire, et sont gérées et orchestrées par l’Administration fédérale en charge de la coopération au développement (DGD).

A côté des ces participations publiques de la Belgique, d’autres acteurs indirects, en particulier, des Organisations de la société civile, mènent aussi des actions significatives en matière de solidarité internationale via des réseaux internationaux ou au sein des instances multilatérales ; on peut citer notamment le travail de l’UNICEF, de MSF en matière de santé (par exemple lobbying sur l’accès à des médicaments génériques), d’OXFAM au sein du réseau Oxfam International, etc.

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Les grandes institutions mondiales
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La Belgique participe aux actions de l'ONU et autres institutions internationales.
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Les acteurs indirects

Les acteurs indirects sont aussi appelés ACNG (acteurs de la coopération non gouvernementale).

Les Organisations de la société civile

La majorité des ONG belges possèdent une "accréditation comme organisation de la société civile" donnée par l'État belge. Elles sont alors qualifiées d'OSC (Organisations de la société civile). Cette reconnaissance permet à l'organisation d'introduire des demandes de subsides au gouvernement fédéral, communautaire et régional ou à des institutions internationales.

Comme leur nom l'indique, les OSC sont issues de la société civile et constituées en ASBL. Elles nouent des liens de partenariat avec des ONG dans les pays du Sud. Ce sont donc des liens directs de la société civile belge avec la société civile d'autres pays.

Plus d'infos

Les acteurs institutionnels

Il s'agit d'organisations indépendantes mais ayant un lien direct avec les institutions telles que des universités, des syndicats, des communes... Elles son regroupées au sein de la fédération des acteurs institutionnels du développement, FIABEL, un partenaire privilégié d'ACODEV.

Fiabel réunit 9 acteurs institutionnels : Académie de Recherche et d’Enseignement supérieur (ARES), Africalia, Association de Villes et Communes de Bruxelles (BRULOCALIS), Association pour la Promotion de l'Éducation et de la Formation à l'Etranger (APEFE), Institut de Médecine tropicale (IMT), Union des Villes et Communes de Wallonie (UVCW), Vereniging van Vlaamse Steden en Gemeenten (VVSG), Vlaamse Interuniversitaire Raad – Universitaire Ontwikkelingssamenwerking (VLIR-UOS) en Vlaamse Vereniging voor Ontwikkelingssamenwerking en Technische Bijstand (VVOB).

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Les acteurs non gouvernementaux de la coopération
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Les OSC, universités, syndicats et autres associations sont des acteurs indirects reconnus par l'état belge
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Les institutions du Sud

Les institutions nationales

Les Pays du Sud reçoivent l'aide internationale mais mettent également sur pied des institutions qui structurent et planifient cette aide venue de l'extérieur. Nombreux sont donc les pays à posséder un Ministère de planification de l'aide, par exemple.

Les coordinations

Indépendamment ou en collaboration avec ces institutions gouvernementales, l'aide internationale s'organise aussi dans des structures ou via des directives.

Par exemple la Belgique essaye de créer des intéractions entre les différents acteurs belges (OSC, Enabel, universités, etc) qui travaillent dans un même pays.

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Sur le terrain
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Dans un même pays au Sud on retrouve non seulement des acteurs belges mais aussi d'autres pays et des structures nationales de coordination.
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Les ODD

Les ODD qu'on appelle aussi SDG (Sustainable Development Goals) ou encore Agenda 2030 font suite aux OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement) dont la date butoir était 2015.

Les objectifs de développement durable sont un appel à l’action de tous les pays – pauvres, riches et à revenu intermédiaire – afin de promouvoir la prospérité tout en protégeant la planète. Ils reconnaissent que mettre fin à la pauvreté doit aller de pair avec des stratégies qui développent la croissance économique et répondent à une série de besoins sociaux, notamment l’éducation, la santé, la protection sociale et les possibilités d’emploi, tout en luttant contre le changement climatique et la protection de l’environnement.

Dans ce nouvel agenda il y a 17 objectifs :

  1. Éradication de la pauvreté : sous toutes ses formes et partout dans le monde
  2. Lutte contre la faim : éliminer la faim et la famine, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable
  3. Accès à la santé : donner aux individus les moyens de mener une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tous les âges
  4. Accès à une éducation de qualité : veiller à ce que tous aient accès à l’éducation et promouvoir des possibilités d’apprentissage de qualité dans des conditions équitables tout au long de la vie
  5. Égalité entre les sexes : parvenir à l’égalité des sexes en autonomisant les femmes et les filles
  6. Accès à l’eau salubre et l’assainissement : garantir l’accès de tous à des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau
  7. Recours aux énergies renouvelables : garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et renouvelables à un coût abordable
  8. Accès à des emplois décents : promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous
  9. Innovation et infrastructures : mettre en place une infrastructure résistante, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation
  10. Réduction des inégalités : réduire les inégalités entre les pays et en leur sein
  11. Villes et communautés durables : créer des villes et des établissements humains ouverts à tous, sûrs, résistants et durables
  12. Consommation responsable : instaurer des modes de consommation et de production durables
  13. Lutte contre le changement climatique : prendre des mesures d’urgence pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions
  14. Protection de la faune et de la flore aquatiques : conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable
  15. Protection de la faune et de la flore terrestres : préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité
  16. Justice et paix : promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer à tous l’accès à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes
  17. Partenariats pour les objectifs mondiaux : revitaliser le partenariat mondial au service du développement durable et renforcer les moyens de ce partenariat

Pour qui ?

Tous les pays sont concernés. Il ne s'agit donc plus d'objectifs qui s'appliqueraient aux pays du Sud uniquement (comme l'étaient les OMD). Le texte n'est pas contraignant mais la Belgique s'est engagée à les suivre. Cet exercice qui concerne tous les ministères sera coordonné par la ministre fédérale du développement durable qui devra rapporter chaque année sur la progression sur ces 17 objectifs.

Vous voulez en savoir davantage ?

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L'éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire

La plateforme Agir solidaire (http://agirsolidaire.acodev.be), créée par ACODEV, vous permet d'identifier et de trouver des activités de solidarité mondiale et solidaire en fonction des thémes, des groupes cibles, des types d'activités, etc. !

L’Éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire (ECMS) souhaite contribuer à la construction de sociétés justes, durables, inclusives et solidaires en suscitant et renforçant l’action individuelle et collective de citoyen-ne-s conscient-e-s des enjeux mondiaux et qui s’en sentent co-responsables.

Elle est fondée sur les principes et valeurs, notamment, de justice, solidarité, égalité, ouverture à l’autre, respect de l’environnement, diversité, responsabilité et participation.

L’ECMS se décline en trois missions:

  • Education à la citoyenneté mondiale et solidaire : renforcer des changements de valeurs, attitudes et comportements.
  • Mobilisation citoyenne : renforcer la mise en action individuelle et collective.
  • Plaidoyer : influencer des décisions politiques en vue de changer les législations.

Ce faisant, l’ECMS contribue notamment à l’émancipation des personnes et la transformation de la société ; elle est en cela un acte politique.

L'ECMS, nécessaire et efficace

Dans un monde globalisé dont les enjeux et les régions sont interdépendants, les populations d’ici et d’ailleurs sont, à des niveaux variables, confrontées à de nombreux défis (inégale répartition des richesses, manque d’accès aux droits humains, discours dominants favorisant la consommation effrénée, le repli sur soi, les stéréotypes en tout genre, etc). C’est pourquoi, l’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire est plus nécessaire que jamais.

En apportant une réponse à ces questions globales et actuelles, l’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire s’adresse à tous les secteurs de notre société : grand public, médias, responsables politiques, bénévoles, syndicats, entreprises, enseignement, consommateur-trice-s, personnes migrantes, acteurs culturels, parents, chercheur-e-s, etc.

Elle favorise ainsi le renforcement des valeurs, les changements de comportements et l’engagement individuel et collectif au sein de toutes les couches de la société. Les interventions organisées en éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire s’adaptent et se modulent selon le public qui est ciblé, selon des stratégies déterminées d'éducation, de mobilisation et de plaidoyer.

Le rôle des OSC et d'ACODEV

En Belgique, les OSC sont les principales promotrices de l’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire. Plus de 80 organisations sont actives dans l’ECMS dont une soixantaine sont membres d’ACODEV. Elles possèdent une expertise unique en la matière par leur expérience dans le champ de la coopération au développement, dans le champ éducatif et dans le champ social.

Conscient de sa nécessité et de sa force, ACODEV s’est donné pour missions de valoriser la place et le rôle de l’ECMS dans la coopération au développement et dans le champ éducatif en soutenant ses membres actifs en ECMS, en stimulant la réflexion et les synergies à travers la mise en place de groupes de travail, et en renforçant sa visibilité à travers la publication de guides, de référentiels, d’une page Facebook dédiée ou encore d’un portail d’activités d’ECMS de ses membres Agir solidaire (http://agirsolidaire.acodev.be).

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Une autre façon de coopérer
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L’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire a pour but d'amener des changements de comportement au Nord, au bénéfice des pays du Sud
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De quoi s'agit-il ?

<p><img src="/sites/default/files/rubriques_public/LeMondeSelonLesFemmes-Sensibilisation_4.png" width="283" height="252" style="float: right; margin: 10px;"></p><p>L’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire est un processus qui vise le changement social. Elle a pour but de permettre aux individus de s’approprier une conviction empreinte de solidarité internationale et de la manifester par des engagements concrets, individuels et collectifs.</p><h3>Objectifs généraux</h3><ul><li>Faciliter une compréhension globale des enjeux du développement et des mécanismes d’exploitation injustes qui engendrent des relations inégalitaires entre le Nord et le Sud ;</li><li>Faciliter la compréhension des interdépendances entre les sociétés du Nord et du Sud ;</li><li>Accompagner l’acquisition d’un regard conscient et critique de la réalité, tant au niveau de relations microsociales qu’au niveau macro ;</li><li>Favoriser un meilleur dialogue entre les citoyens à travers une approche interculturelle basée sur le respect mutuel et l’égalité ;</li><li>Promouvoir des valeurs, attitudes, et aptitudes liées à la solidarité ;</li></ul><h3>Thématiques abordées</h3><ul><li>Déconstruire les stéréotypes Nord-Sud</li><li>Défendre les droits humains</li><li>Impluser un développement humain et durable</li><li>Stimuler la solidarité et la participation sociale</li><li>Combattre la xénophobie et le racisme</li><li>Promouvoir l'approche genre</li></ul><h3>6 idées phares</h3><ol><li><a href="#engagement">Renforcement de l’engagement citoyen dans la lutte pour les droits humains et la justice mondiale</a></li><li><a href="#coopdev">Axe stratégique majeur de la coopération au développement</a></li><li><a href="#international">Un secteur reconnu et soutenu officiellement aux niveaux international et belge</a></li><li><a href="#commune">L’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire est plurielle mais au service d’une finalité commune</a></li><li><a href="#globale">Mise en avant d'une responsabilité globale</a></li><li><a href="#collectif">Un secteur qui agit et réfléchit collectivement pour maintenir et renforcer la qualité de son travail</a></li></ol><table border="0" class="table table-striped"><tbody><tr><td><h4><a name="engagement"></a><strong>1. L’</strong><strong>éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire renforce l’engagement citoyen dans la lutte pour les droits humains et la justice mondiale</strong></h4></td></tr><tr><td><p>Elle promeut des<strong> valeurs et attitudes telles que la solidarité, la justice, la coopération, le respect mutuel, l’engagement,</strong> etc. Ses interventions visent à former et nourrir les citoyens et les citoyennes dans leurs réflexions sur les enjeux globaux et locaux. Elle les appuie à<strong> être conscients, critiques mais aussi engagés</strong> en suscitant l’<strong>envie de se mobiliser dans des actions collectives de solidarité.</strong> Cette éducation se fait au niveau des individus mais aussi de groupes ou de collectivités. Elle est d’autant plus <strong>nécessaire aujourd’hui</strong> que les discours dominants actuels (qui valorisent la consommation effrénée, la satisfaction immédiate, le repli sur soi, les stéréotypes en tous genres, etc.) sont puissants et omniprésents.</p><p>Pour plus d'infos sur les effets de l'éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire, consultez notre page <a href="/node/25137">Ça marche !</a></p></td></tr><tr><td><h4><a name="coopdev"></a><strong>2. L’</strong><strong>éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire est un axe stratégique majeur de la coopération au développement</strong></h4></td></tr><tr><td><p>La coopération au développement, ce n’est pas uniquement appuyer des organisations du « Sud » pour mettre en oeuvre des programmes et projets locaux, c’est aussi <strong>mobiliser des publics ici en Belgique et au niveau international, pour changer la société et le monde.</strong> C’est la mission de l’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire et c’est un métier fondamental des ONG.</p></td></tr><tr><td><h4><a name="international"></a><strong>3. L’</strong><strong>éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire, un secteur reconnu et soutenu officiellement aux niveaux international et belge</strong></h4></td></tr><tr><td><p>L’Etat belge définit l’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire dans la Loi relative à la coopération au développement belge du 19 mars 2013 (telle que modifiée par la Loi du 10 décembre 2013).<strong> La Loi en fait un objectif clair de la coopération au développement</strong> et prévoit des modalités pour financer les acteurs qui ont développé une expertise forte en la matière. <strong>Les ONG sont connues et reconnues par le Pouvoir public</strong> pour la mise en oeuvre d’actions d’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire de qualité.</p></td></tr><tr><td><h4><strong>&nbsp;4. L’</strong><strong>éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire est plurielle mais au service d’une finalité commune</strong></h4></td></tr><tr><td><p>Construire un monde plus juste, dans lequel ressources et pouvoir sont équitablement répartis dans le respect de la dignité humaine est la finalité poursuivie. Les <strong>interventions d’</strong><strong>éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire suivent des voies multiples</strong> pour s'en approcher. L’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire, c’est :</p><ul><li>cinq grandes modalités d’action qui s’articulent et se complètent : la <a href="/node/25149">sensibilisation </a>des publics, la<a href="/node/25150"> formation</a>, la<a href="node/25153"> mobilisation citoyenne</a>, le<a href="/node/25151"> travail d’incidence politique</a> et la<a href="/node/25152"> recherche </a></li><li>une grande diversité de publics visés soit à titre individuel, d’âges et de milieux socio-culturels différents ; soit à titre collectif et/ou institutionnel</li><li>une multitude de thèmes abordés avec une dimension internationale et un point de vue systémique</li><li>des méthodes et des approches variées car les interventions se doivent d’être spécifiques et adaptées à chaque public visé.</li></ul><p>Des <a href="/node/25138">exemples</a> d'interventions sont répertoriés sur ce site et dans la brochure <a href="/node/25169" target="_blank"><em>Panorama de l'éducation au développement.</em></a></p></td></tr><tr><td><h4><a name="globale"></a><strong>5. L’</strong><strong>éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire met en avant une responsabilité globale</strong></h4></td></tr><tr><td><p>La mise en réseau des citoyens et des citoyennes, les alliances avec d’autres organisations sociales et l’incidence politique sont aujourd’hui fondamentales pour viser une citoyenneté mondiale.<br><strong>Il ne s’agit pas seulement d’être « solidaire avec les pays du Sud »</strong> mais de contribuer de manière conjointe à la<strong> construction d’une société plus juste</strong> qui intègre de manière articulée sa dimension internationale et ses spécificités locales. De nombreuses interventions d’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire sont construites en partenariat et synergies tant avec des acteurs du « Nord » que du « Sud ».</p></td></tr><tr><td valign="top"><h4><a name="collectif"></a><strong>6. L’</strong><strong>éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire, un secteur qui agit et réfléchit collectivement pour maintenir et renforcer la qualité de son travail</strong></h4></td></tr><tr><td>Une concertation existe de longue date au sein du secteur ONG et avec d’autres types d’acteurs pour <strong>favoriser l’apprentissage mutuel et réfléchir collectivement aux meilleures stratégies de mobilisation citoyenne</strong> pour faire face aux enjeux du monde contemporain.<br><strong>Au sein d'ACODEV, le GTECMS (groupe de travail d'éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire)</strong> s'est donné pour missions de valoriser cette approche de la coopération au développement ainsi que de renforcer la qualité et défendre les ONG qui s'y consacrent.</td></tr></tbody></table><p>&nbsp;Plus d'infos dans le <a href="/node/30804" target="_blank">Référentiel sur l'Éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire.</a></p>

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Pourquoi ?

C'est une nécessité !

Face à l’inégale répartition des richesses dans le monde, l’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire est un processus qui vise à provoquer des changements de valeurs et d’attitudes sur les plans individuel et collectif en vue d’un monde plus juste, dans lequel ressources et pouvoir sont équitablement répartis dans le respect de la dignité humaine.

L'éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire est d’autant plus nécessaire aujourd’hui que les discours dominants actuels (qui valorisent la consommation effrénée, la satisfaction immédiate, le repli sur soi, les stéréotypes en tous genres, etc.) sont puissants et omniprésents.

L’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire contribue a renforcer la capacité des sociétés à agir sur leur développement, au Nord comme au Sud. Car l’émergence d’alternatives, loin de se réduire à l’accumulation de luttes défensives et de postures « révolutionnaires », passe plutôt par la construction patiente et joyeuse d’un autre rapport aux autres et au monde, sans que rien de ce que chaque collectivité expérimente ne soit passé sous silence.

C'est urgent !

Le monde va mal, les défis sont nombreux :

  • Établir des rapports de force capables de transformer les relations inégales et de redistribuer les richesses de manière équitable.
  • Construire une vision d’avenir basée sur la citoyenneté et la solidarité sans véhiculer un modèle de développement basé sur une idéologie de croissance économique infinie et une vision linéaire de l’avenir des populations et des cultures.
  • Nourrir bientôt 7, puis 8, 9, 10 milliards d’êtres humains, c’est possible mais pas dans le système actuel d’exploitation des ressources naturelles.
  • Préserver l’environnement en tenant compte des générations futures du Nord et du Sud.
  • Assurer l’accès à l’eau potable et aux ressources naturelles pour tous et toutes car il s’agit d’un droit universel et d’un bien public.
  • Tirer parti d’une société plus métissée comme un atout, une richesse pour certains pays; pour d’autres faire face au départ d’une partie de leur population.
  • Gérer, au sein des pays et entre ceux-ci, les disparités de niveau de vie considérables, avec pour objectif de les réduire drastiquement.
  • Garantir l’accès à la santé et à l'éducation à tous et toutes.
  • Garder une démocratie vivante, active, vécue, régénérée.
  • Gérer le sentiment d’insécurité, éviter la criminalisation des mouvements sociaux et empêcher la multiplication de zones de non-droit.
  • Exercer un  contrôle démocratique et citoyen sur les acteurs économiques
  • Garantir un travail décent pour tous et toutes.

Les ONG le disent

Les ONG membres d'ACODEV se sont exprimées sur la nécessité de l'éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire via une brochure disponible sur ce site.

D'autres publications sont disponibles ici.

 

 

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Comment ?

Ces stratégies se déclinent notamment à travers des activités très diverses telles que des formations, des animations, des accompagnements, des séjours d’immersion,des campagnes, etc.

Stratégies éducatives privilégiées

  • Déployer une démarche éducative globale qui renforce des connaissances et qui initie et accompagne de manière intégrée des changements devaleurs, attitudes et comportements.
  • Mobiliser une pédagogie centrée sur l’apprenant-e.
  • Promouvoir des pédagogies actives, participatives et émancipatrices (adaptées auxpublics et aux contextes).
  • Veiller à ce que le public définisse librement son opinion.
  • Développer l’esprit critique et lacréativité.
  • Promouvoir une lecture systémique des enjeux mondiaux
  • Présenter et valoriser la diversité des initiatives et alternatives pour la mise en action des publics.
  • Promouvoir la communication interculturelle et le débat démocratique.

Stratégies de mobilisation citoyenne privilégiées

  • Sensibiliser par et à travers la mise en action citoyenne individuelle et collective.
  • Renforcer la co-responsabilité et la participation des citoyen-ne-s aux décisions publiques.
  • Co-construire et faire vivre des alternatives.
  • Construire des alliances / mises en réseau.
  • Dénoncer des injustices et/ou formuler des propositions constructives.

Stratégies de plaidoyer privilégiées

  • Dénoncer des injustices et/ou formuler des propositions constructives.
  • Construire des alliances / mises en réseau pour créer de réels rapports de force.
  • Mener un travail d’influence directe et alimenter la décision politique.
  • Informer, sensibiliser, former des décideurs et décideuses.

Stratégies transversales privilégiées

  • Construire des partenariats et alliances avec d’autres acteurs et secteurs d’ici et d’ailleurs.
  • En tant qu’organisation, rechercher la cohérence de ses actions avec sa vision.
  • Renforcer de manière continue la qualité de ses démarches et l’expertise des acteurs.
  • Capitaliser, partager des expériences et les évaluer.
  • Produire des recherches sur les contenus et les méthodes.
  • Prendre en compte les rapports de domination.
  • Intégrer des questions de genre, d’environnement et les droits humains dans ses démarches.

Agir solidaire

Vous cherchez des exemples de formations sur le commerce équitable ? une animation sur les interdépendances ? Vous vous demandez quelles organisations font des voyages d'immersion ? ou du plaidoyer sur les changements climatiques ?

La plateforme Agir solidaire (http://agirsolidaire.acodev.be), créée par ACODEV, vous permet d'identifier et de trouver des activités de solidarité mondiale et solidaire en fonction des thémes, des groupes cibles, des types d'activités, etc.

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ECMS
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Les stratégies utilisées en ECMS sont diversifiées et varient suivant les missions de l’ECMS, les spécificités des publics et leur contexte.
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Qui ?

Les ONG, principales promotrices de l'éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire

Éduquer à la citoyenneté mondiale et solidaire est un métier. Cela ne peut s'improviser ni reposer sur la seule volonté (voir Guide). Les ONG détiennent une expertise en cette matière. Proches des gens et flexibles, elles peuvent tout à la fois appuyer les initiatives qui surgissent et en initier d'autres. L'expertise des ONG provient également de leurs partenariats avec des organisations du Sud. Les actions d'éducation au développement qui produisent un impact durable sur la population s'appuient sur un dialogue entre citoyens européens et citoyens des pays du Sud et ne se focalisent pas sur des problèmes qui concernent le Sud mais abordent des préoccupations touchant à des expériences partageés.

ACODEV et le Groupe de travail d'éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire

Le GT ECMS s'est donné pour missions de:

  1. Valoriser la place et le rôle de l'ECMS dans la coopération au développement et le champ éducatif
  2. Défendre la spécificité des membres actifs en ECMS
  3. Renforcer la qualité des membres actifs en ECMS
  4. Favoriser l’échange d’informations et d’expériences entre membres actifs en ECMS (et d’autres acteurs)
  5. Préparer les délibérations du CA d’ACODEV pour tout ce qui a trait à l’ECMS

Il est actuellement présidé par Delphine DE BLEECKER, de la Croix-Rouge de Belgique.

Publications du GT ECMS accessibles au public

Annoncer La Couleur

Annoncer la Couleur n'est pas une ONG. Il s'agit d'un programme fédéral d’éducation à la citoyenneté mondiale (ECM) et aux Objectifs de Développement Durable (ODD) qui propose aux (futurs) enseignants des démarches pédagogiques originales et participatives pour aborder avec les jeunes des questions de citoyenneté mondiale.  

 

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ECMS en milieu scolaire

En tant qu’enseignant·e, vous avez une délicate et essentielle mission de préparer vos élèves, issu·es des quatre coins du monde, à comprendre, de façon critique, le monde, à y témoigner des valeurs « positives » (justice, solidarité, égalité, etc.) et à y agir en citoyen·es responsables, capables de contribuer à un monde plus juste et durable.

L'éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire en vidéo

Vous souhaitez prendre connaissance de ce qu'est l'éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire ? Iles de paix, une OSC membre d'ACODEV, a produit un court film destiné à un public de futur·es enseignant·es : https://www.youtube.com/watch?v=pCKTdq2mRAY

 

Les OSC, des acteurs spécialisés pour appuyer les enseignant·es

Des acteurs externes à l’école, spécialisés en ECMS, sont à la disposition du corps enseignant pour appuyer leurs démarches que ce soit au sein d’un cours, d’un plan de pilotage, d’un projet d’établissement ou d’une formation. Ceci aux différents niveaux d’enseignement et filières, de l’enseignement maternel à l’enseignement supérieur.

Différentes formes de soutien des OSC en milieu scolaire 

  • Des formations pour (futur·es) enseignant·es ;
  • Des animations scolaires pour porter des contenus spécifiques (en classe ou hors de la classe) et interventions en auditoire ;
  • De l'accompagnement de projets et l'accompagnement des établissements scolaires pour susciter une démarche plus structurelle d’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire ;
  • La mise à disposition d’outils pédagogiques (réfléchis en lien avec l’acquisition de compétences scolaires spécifiques). Une formation ou un accompagnement à l’utilisation de ces outils est souvent proposé par les OSC. 

Vous trouverez ici la liste des OSC membres d'ACODEV actives en milieu scolaire.

 

De nombreuses ressources pédagogiques

Catalogues et guides

Vers un monde plus durable et solidaire : Catalogue de ressources pédagogiques pour le fondamental et le secondaire

   

Découvrir le monde, apprendre la solidarité

   

Guide d’activités en éducation à la citoyenneté mondiale en maternel

   

Guide d’activités en éducation à la citoyenneté mondiale P1-P2

   

Guide d'activités en éducation à la citoyenneté mondiale P3-P4

   

Activités d’ECMS pour le cours d’Education à la Philosophie et Citoyenneté (EPC)

   

Activités et ressources pour l’enseignement supérieur pédagogique

 

Répertoires en ligne

Ressources de BeGlobal

Ce répertoire recense plus de 700 ressources pédagogiques en ECMS variées et pour tous les âges. La recherche se fait par thème, matière scolaire, type de ressource, niveau d’enseignement, etc. :  https://beglobal.enabel.be/ressources/?lang=fr

Agir Solidaire

Ce site répertorie les OSC actives en ECMS et présente leurs activités (aussi en dehors de l’éducation formelle).  Vous pouvez rechercher par thématiques, publics, etc.  : https://agirsolidaire.acodev.be

 

Centres de prêt provinciaux

La plupart des ressources pédagogiques peuvent être empruntées auprès des 6 centres de documentation répartis en Fédération Wallonie-Bruxelles (Bruxelles, Namur, Wavre, Liège, Saint-Vaast (La Louvière), Arlon).

Restons en contact !

Différents organismes vous proposent également de participer à des conférences, des ateliers d’échanges, des journées d’inspiration entre profs, des mises en réseau, de suivre leurs actualités, etc.  Rendez-vous sur la page Facebook d’ACODEV « La Solidarité internationale en classe » : https://www.facebook.com/pg/solidarite.internationale.en.classe/community/Inscrivez-vous aux newsletters et pages facebook des OSC et de BeGlobal pour être tenu·e au courant des différentes activités !

 

L'éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire : une mission de l'école

  1. En Belgique francophone

Décret « Missions » 1997, art. 6.3

L’enseignement fait de l’éducation à la citoyenneté une de ses missions fondamentales : « préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de contribuer au développement d'une société démocratique, solidaire, pluraliste et ouverte aux autres cultures. »

Pacte pour un enseignement d’Excellence

7 objectifs d’amélioration du système éducatif sont poursuivis par le Pacte d’Excellence :

  1. Améliorer significativement les savoirs et les compétences des élèves.
  2. Augmenter la part des jeunes diplômés du secondaire supérieur.
  3. Réduire les différences entre les résultats des élèves les plus et les moins favorisés d’un point de vue socio-économique.
  4. Réduire progressivement redoublement et décrochage.
  5. Réduire les changements d’école au sein du tronc commun.
  6. Augmenter progressivement l’inclusion des élèves à besoins spécifiques dans l’ordinaire.
  7. Accroître les indices du bien-être à l’école et l’amélioration du climat scolaire.

L’ECMS contribue à plusieurs de ces objectifs d’amélioration

Décret « Formation initiale des enseignant.e.s » (2019)

La formation initiale vise à préparer les enseignant-e-s à faire face à la complexité croissante du métier en renforçant la formation disciplinaire et pédagogique. L’art. 7 précise les compétences que la formation initiale cherche à faire acquérir, parmi lesquelles :

« 1˚ la capacité d’agir comme acteur pédagogique, social, culturel au sein de l’école et de la société, y compris dans leur transformation, d’intégrer la diversité et de développer des pratiques citoyennes pour plus de cohésion sociale ; »

L’article 17 du décret liste l’ensemble des contenus qui doivent être pris en compte dans les profils d’enseignement, dont plusieurs ont un lien évident avec l’ECMS. 

Convention de collaboration entre l’État fédéral et la Communauté française relative à l’éducation à la citoyenneté mondiale (2017).

Cette convention entre le ministre de la coopération au développement et la ministre de l’enseignement obligatoire vise à valoriser et ancrer davantage l'éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire en milieu scolaire francophone. 

  1. Au niveau international

Objectifs de développement durable – Nations Unies

Intégrer l’ECMS dans le parcours scolaire est une façon de répondre aux engagements de la Belgique pour les Objectifs de Développement Durable (ODD-SDG).

« 4.7 D’ici à 2030, faire en sorte que tous les élèves acquièrent les connaissances et compétences nécessaires pour promouvoir le développement durable, notamment par l’éducation en faveur du développement et de modes de vie durables, des droits de l’homme, de l’égalité des sexes, de la promotion d’une culture de paix et de non-violence, de la citoyenneté mondiale et de l’appréciation de la diversité culturelle et de la contribution de la culture au développement durable ».

Convention internationale des droits de l’enfant

La Convention internationale des Droits de l’enfant est un traité international adopté par l'Assemblée générale des Nations Unies le 20 novembre 1989.

« Tous les enfants du monde ont les mêmes droits ». La Belgique ayant signé la Convention relative aux droits de l'enfant, il est de la responsabilité des enseignant.e.s de rendre leurs élèves conscient.e.s de leurs droits et de l’aspect global des Droits de l’Enfant.

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Education à la citoyenneté mondiale et solidaire
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Les acteurs du monde scolaire sont bien placés pour mener des démarches d’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire avec leurs élèves. De nombreuses OSC peuvent les appuyer !
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ONG et séjours d'immersion

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Certaines ONG membres d'ACODEV se sont spécialisées dans la préparation, l'organisation et le suivi des séjours d'immersion.
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Pour qui ?

L’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire offre un large panel d’activités qui peuvent se décliner pour les adultes comme pour les tout-petits. En Belgique, l’offre en éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire englobe une multitude d’acteurs : grand public, médias, responsables politiques, bénévoles, syndicats, entreprises, enseignement, consommateurs, migrants, acteurs culturels, parents, chercheurs, etc.

Les interventions organisées en éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire s’adaptent et se modulent selon le public qui est ciblé, prenant en compte les attentes, et les besoins. L’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire s’adresse donc à tous les secteurs de notre société.

Découvrez des exemples de publics cibles de l'éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire sur notre plateforme Agir solidaire (http://agirsolidaire.acodev.be).

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N’importe quel acteur, individuel ou collectif, est appelé à s’engager dans le sens de la solidarité internationale et dans celui de la promotion de ces valeurs
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Ça marche !

Des études le démontrent !

Notre infographie vous l'explique

Découvrez notre infographie : 

L'ECMS à l'école, ça marche !

Des résultats au niveau collectif et politique

La prise en compte des questions de solidarité internationale dans l’espace public augmente et aboutit à des résultats tels :

  • Renforcement de la participation des sociétés civiles du Nord et du Sud,
  • Augmentation de la part du commerce équitable,
  • Changement  de comportements en matière d’environnement, d’interculturalité,
  • Meilleure compréhension des phénomènes migratoires,   
  • Plus grande visibilité d’alternatives au modèle dominant,
  • Compétences communales élargies aux relations Nord-Sud,
  • Mainstreaming des questions de genre et du développement durable,
  • Reconnaissance de la nécessité du droit à la souveraineté alimentaire,
  • Mise en place d’une taxe sur les transactions financières,
  • Partenariats entre acteurs sociaux du Sud et du Nord,
  • Annulation de certaines dettes de pays du Sud, reconnaissance de notion de dette environnementale,
  • Émergence du mouvement altermondialiste (forum social, festivals, ...),
  • Politiques de responsabilité sociale des entreprises,
  • Traité humanitaire et de désarmement (illégalité des armes à sous-munitions),
  • Émergence du tourisme équitable,

Des résultats en milieu scolaire

Des résultats au niveau de l'engagement individuel

En 2014, ACODEV a fait réaliser une étude d'impact qui documente le rôle et le type d'apports de l'éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire dans l'engagement citoyen. Ces apports sont multiples et se situent à différents niveaux.  Nous reprenons quelques-uns de ces apports sur l'individu : 

Le renforcement des valeurs

Les citoyens et les citoyennes qui croisent des activités de citoyenneté mondiale et solidaire ont conscience des injustices mondiales. Participer à des actions d'éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire va préciser, affiner ces valeurs, les argumenter en leur donnant un contenu.  

Le changement d’attitudes et de comportements se situe à trois niveaux

1. Le niveau professionnel
Côtoyer un milieu engagé, suivre une formation en ECMS, etc. permet de poser des choix réfléchis concernant le secteur professionnel dans lequel s’investir ou se réorienter.

2. Le niveau privé 
- Les expériences dans le Sud et  le fait de côtoyer d’autres cultures amènent les personnes à être satisfaites de ce qu'elles possèdent, à simplifier leur mode d’existence, à avoir une vision nouvelle sur la manière d’être au monde, d’éduquer ses enfants, etc. 
- Participer à des interventions d’éducation à la cioyenneté mondiale et solidaire permet de découvrir un type de communication non violente et un sentiment positif à intégrer dans leurs différentes relations. 

3. Le niveau de l’engagement
-
Les expériences dans le Sud augmentent la volonté de trouver des réponses aux injustices et de s’engager plus et à plus long terme ainsi que suscite un intérêt accru pour la région visitée. 
- Les formations donnent des pistes d’engagement concrètes en permettant au citoyen-ne de s’informer sur les initiatives existantes, sur les opportunités de bénévolat au sein d’ONG, sur les alternatives au modèle dominant. 

L'empowerment

L’ECMS joue de façon positive sur l’empowerment des citoyens.  Trois niveaux de pouvoir sont renforcés par l’ECMS :

  • « Pouvoir intérieur » : les interventions d’ECMS jouent sur la capacité qu’ont les citoyen-ne-s à influencer leur vie, en proposant les changements de certains types de comportements. 
  • « Pouvoir de » : l’ECMS emploie des méthodes participatives qui amènent le-la citoyen-ne à développer une certaine créativité qui peut plus tard le-la rendre apte à résoudre des problèmes.
  • « Pouvoir sur » : en utilisant des schémas d’argumentation, le citoyen se trouve plus à même de guider les autres par sa propre sensibilisation.  

L'acquisition de connaissances 

L’ECMS permet d’acquérir des nouvelles connaissances sur de multiples points :

  • Connaissances théoriques sur des thématiques (via conférences, formations, stands, bulletins périodiques, engagement bénévole, etc.).
  • Connaissances de réalités locales du Sud (via séjours d’immersion et "liens avec le Sud") et mise en contact avec des perceptions, représentations du monde et modalités d’engagement différentes.
  • Connaissance des enjeux globaux et des interconnexions (via ateliers de réflexion, débats, propositions de schémas d’analyse). 
  • Connaissance du secteur professionnel des ONG (via l’engagement bénévole ou professionnel dans les ONG ; via l'appui des ONG à la création d'initiatives privées de solidarité internationale, etc.)
  • Connaissance de soi.  Ses activités le conduisent à délimiter les modalités et les lieux à travers lesquels ils-elles sont prêt-e-s à s’engager.  L'ECMS favorsie aussi une meilleure connaissance de sa culture par le contact avec une autre culture.

Le développement d'aptitudes

  • Prise de parole en public (les activités de sensibilisation étant souvent participatives).
  • Aptitudes professionnelles liées aux métiers de la coopération au développement.  
  • Aptitudes sociales, de gestion, de mobilisation de groupe, utiles dans d’autres secteurs professionnels. 
  • Aptitudes à communiquer. Par l’ECMS, le-la citoyen-ne découverte des modèles de communication à appliquer lors de sensibilisation de l’entourage.  Il-elle s'approprie des outils de communication positifs et des schémas d’argumentation pertinents. Par les lectures au cours d’activités ECMS (journaux/revues, internet, ouvrages, etc.), il ya renforcement de l’engagement par la verbalisation de schémas de pensée.  Les lectures alimentent la réflexion et le socle de valeurs qui fait sens pour le-la citoyen-ne en les mettant en mots. 

La construction d'un réseau 

Un réseau se crée avec des citoyens et des citoyennes engagés. Il est porteur de création de projets, débats d’idées, pistes d’engagement pertinent, d’enseignements divers.

L'impact des séjours d'immersion  

  • Ecoutez le témoignage de quelques jeunes du Burkina Faso, Bénin et Maroc en séjour d'immersion en Belgique : "Un pas vers l'autre" qui vous plongera dans le vécu des participant-e-s : la découvertes de nos réalités, leurs réflexions sur les contrastes qu'ils découvrent, leur vision de la jeunesse, les valeurs auxquelles ils croient, ...  
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